Du dernier vol au Nouveau départ [solo fermé]

Pas encore validé Messages : 77 Date d'inscription : 22/02/2009 Age : 35

La journée s’annonçai fraiche malgré les 2 soleils brillant la haut dans le ciel. Même avec toute cette lumière, Kali somnolai encor. Elle sentait une légère brise lui caresser son visage lorsque, brusquement, elle se senti projeté dans les aires. En se réveillant de sursaut elle entendit une voix familière.

- Oyez la derrière ! ta dja assez dormi ptite paresseuse et les soleils sont dja levés depuis bien longtemps. Pendant tout ce temps j’ai déjà fait 600 milles! exclama le grand blazkihir des aires.

- Oki oki ! je suis réveillé. répondis Kali en se rendant compte qu’elle avait dormi tout ce temps sur le dos d’Aaron, en plein aire.

Kali était maintenant une jeune blazkihir de 11 ans, joyeuse, pleine d’énergie et mesurant déjà un mètre et demi de la tête jusqu'à la queue. Depuis qu’elle s’en souvient elle a toujours voyagé avec Aaron qui était comme son père pour elle. Ensemble ils vécurent plein d’aventures et quand ils terminaient une expédition, ils en préparaient tout de suite une autre. Pour eux, aucune frontière ne pouvait les arrêter. Quand Kali était encore petite, elle voyageait toujours sur le dos d’Aaron, mais maintenant qu’elle avait grandit et que le vieux nomade était plus vieux, elle passa à l’accompagner sur terre pour les déplacements.

Kali contemplait le paysage qui s’offrait à elle. En dessus et tout autour de sa tête, un ciel immense parsemé de petits nuages blancs par ci par la et, en dessous, une immense foret d’Ellaësmera qui s’étendait à perte de vue. Elle savourait l’alizé qui était devenu chaud et humide lorsque le vieux Aaron l’arracha de ces pensées.

- J’ai longtemps réfléchi… Puisque l’on s’rapproche du monde d’Imoguï, on pourrait faire un détour et y passer quelqu’ temps… Qu’est s’que t’an di ?

- Oui, sa serrai super ! répondit Kali avec enthousiasme. Tu m’a tellement parlé de cette magnifique région, sa me ferrais plaisir de tout voir par mes propres yeux. Justement, ses yeux bleu-verts s’illuminaient déjà a la vue de nouvelles aventures. Aaron continua.

- Haha ! Je m’y attendais ! Ah… le monde d’Imoguï... ou les griffons règnent en maître. A l’époque je m’rappelle qu’il y avait quelques tentions entre ceux cis et les Dragons Noirs… Hum… sa fait tell’ment longtemps que j’y suis allé la dernière fois. Est ce que j’ t’ai déjà parlé des Grandes Plaines ? La Grande Prairie est un paradis. L’herbe yest fraiche, les proies abondent, mais surtout, c’est l’endroit rêvé pour voler. Dans les aires, il n’y a pas un seul obstacle et on s‘ sent libre… libre… LIBRE !

- Aara ! t’est en train de délirer… commenta Kali.

- Oups … dsolé… sa m’arrive.

Le vieux Aaron avait toujours tendance à divaguer mais au milieu de tous ces délires, il était capable de proférer des paroles profondes, dignes de grands sages. Kali aimait bien l’écouter.

- Mais pour cela il nous faudra traverser un grand désert nommé Reanon. Ce sra une étape très périeuse… dans cette région, les rayons des deux soleils dévastent tout’ vie qui essaye d’ s’y aventurer.

- Ho ! t’inquiète… je me suis déjà sorti de situations bien dangereuses. Ce n’est pas un désert qui m’arrêtera. se venta-t-elle.

- Ha ! Laisse-moi rire ! Toi ta toujours tendance à t’attirer ls’ennuies et de t y jeter la tête la première.

Kali se rappela tout de suite de sa chute dans un profond puits. Ce fut un accident stupide. Elle était encore jeune quand elle trouva un puits dans laquelle on pouvait y apercevoir le reflet de la lune sur l’eau. En pensant que c’était le grand jour, qu’elle allait enfin atteindre la lune, elle s’y jeta la tête la première. Elle eu des frissons rien qu’en n’y pensant et se dorlota sur le pelage plumeux du grand blazkihir blanc des aires.

A chaque instant, les deux avanturiers s'approchaient de plus en plus du monde d'Imoguï.

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Les deux aventuriers avaient voyagé durant toute la journée. En peu de temps, le climat était devenu sec et chaud, signe qu’ils se rapprochaient du grand désert. La végétation se faisait également de plus en plus rare. Aaraon rompit le silence qui c’était installé.

- Tu voies l-bas, il y a une ptite rivière. Ce sra la dernière fois q'l’on en verra une avant l'grande traversée. On va y faire un'pause.

Le grand blazkihir se rapprocha de cette zone qui offrait encore quelque végétation verdoyante et atterrit. Il continua.

- Il va flloir s’abreuver au max et faire des provisions.

La petite kali bu un bon coup d’eau fraiche et y trempa ses pattes. Elle se retourna vers Aaron et demanda :

- La traversée de ce désert nous prendra combien de temps ?

- Hum… sa dépendra des conditions climatiques. D'plus, on pourra se déplacer que la nuit tombée. Bref, j’espère qu’on y arrivera en sept jours. – il fit une pause, puis rajouta. – Pour y arriver, tu viendras sur mon dos. Moins d'temps on reste dans le grand Reanon, mieux c'sera.

- Mais alors, on fera comment de jours, pour nous protéger des soleils ? - interoga Kali.

- Bah… J'compte sur toi pour nous construire une ptite galerie sous terre chaque jour pour nous protéger d'rayons et pour nous reposer.

Kali avala sec sa salive. Il savait bien de sa phobie des espaces serrées et fermées, mais ils n’auraient sans doute pas d’autre choix.

- Maintenant, Allons remplir nos sacs de baies.

Ils commencèrent donc la cueillette de baies et autres fruits qu’ils trouvaient dans les environs. Kali déposai les siennes délicatement dans son sac. Celle si contenait déjà une flute faite en bois de bambou et une petite sacoche qui comportait une grande variété de graines. Une foi, Aaron lui avait demandé de garder une graine de chaque variété de plantes qu’elle trouvait. Elle ne savait pas pour quelle raison il lui avait imposé cette tache, mais elle l’accomplissait toujours religieusement. La seule réponse qu’elle recevait était que chaque petite graine contenait une vie aux caractéristiques unique.

Ils continuèrent leurs cueillettes en silence, quand tout d’un coup, ils sentirent une présence indésirée. Kali ne savais pas exactement a quoi ils avaient à faire, mais vue l’expression du vieux blazkihir, cela n’annonçai rien de bon. Ils entendirent quelques buissons bouger quand Aaron lui cria :

- Sauve-toi ! Court !

Kali ne savais que faire, affolé par ces paroles quand trois blazkihir rouges surgirent de nul par. Apres quelques hésitations, elle se mit à courir, courir sans se retourner, sans savoir ce qui se passait derrière elle. Elle pouvait juste entendre le bruit d’un combat acharné, des grognements et des hurlements. Une odeur de cramé lui vint également de derrière.

C’est dans cette affliction que kali s’élança, seule, dans le désert de Reanon.

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Le jour ou elle entra dans le grand désert, elle couru, couru jusqu'à épuisement total. Quand elle reprit son souffle, elle remarqua qu’elle était bien seule, dans ce milieu inhospitalier et vide. Elle attendit que Aarron la rejoigne, mais le jour passa et rien. Elle décida donc de continuer sa route en direction d’Imoguï, comme prévu. Il finirait surement par la rejoindre.

Quelques jours passèrent et sa situation était plutôt difficile. Ses provisions touchaient à sa fin et elle se retrouvait toujours seule, perdue au milieu de nulle part. Comme l’avait conseillé Aaron, elle restait les journées dans une mini tanière qu’elle construisait à chaque fois et n’avançait que la nuit tombée. Les étoiles étaient son seul repère qui permettait d’avancer dans ces lieux. En regardant les cieux, elle avait toujours espoir que le grand blazkihir blanc réapparaisse… Que déceptions. Cependant, elle rejetait frénétiquement l’idée qu’il ait succombé à l’attaque C’était impossible, disait la jeune blazkihir. Selon elle, Le vieux allai la rejoindre, que ce soit ici ou sur les terres d’Imoguï.

Etonnamment, elle réussi à survivre dans cet environnement hostile et vide. Pour s’alimenter, elle utilisait des graines pour faire pousser des arbres fruitiers et obtenir de quoi manger et étancher sa soif. Le contenu de sa sacoche s’avéra enfin utile et elle n’oubliait jamais de substituer la graine utilisée par une nouvelle. Son pelage, s’adapta également à ces conditions climatiques difficiles. Chaque poil, s’étaient transformé en épine pour limiter au maximum les pertes d’eau par évaporation.

Bien souvent, elle devait passer plusieurs jours enfermée dans l’abri à cause des tempêtes de sable. C’était toujours une expérience traumatisante, mais elle devait le faire pour survivre. Cependant, le plus dure était qu’elle se sentait extrêmement seule. Elle en pleura souvent, tout au fon de l’abîme, hurlait même de désespoir pour que cette image change et pillait très fort pour que tout s’arrête enfin. Il n’y avait pas moyen de retourner en arrière.

Des semaines et des mois passèrent et tout paraissait perpétuellement pareil, l’image vide de ce désert, la chaleur, et tout ce sable n’en finissait jamais. Elle ne perdit jamais espoir que compagnon de voyage surgisse parmi les étoiles. Mais cela n’arrivera jamais. Maintenant, sa seule réelle compagnie semblait être la lune. Ce mystérieux astre était la seule chose qui changeait parmi tout cet entourage figé dans le temps. Elle paraissait l’accompagner tout le long de son pénible voyage.

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